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Auf wiederschreiben (fin)

15 décembre 2011

“Articles”, “Ajouter”. Trouver un titre.

Alors elle pensa qu’elle devait particulièrement soigner sa sortie. Dans un monde fait aussi de vaniteux ronds de jambes ou vulgaires croche-pieds, dans un monde qu’elle avait parfois conquis avec grossièreté, se surprenant elle-même de sa capacité à noter, muette, de telles horreurs, elle voulait clore avec élégance. L’élégance. C’était peut être un terme nouveau qu’elle avait appris avec l’âge d’avoir une féminité d’une puissance discrète par le sillage d’un parfum oriental voluptueux ou par le roulement adroit d’une fesse encore rondement galbée dans un pantalon cigarette en drap de laine.

Partir élégamment. Sourire. Remercier d’un regard. Merci. Merci beaucoup. S’échapper sur la pointe de la ballerine sans laisser songer pour autant à de l’indifférence. Pousser la petite porte sans mot dire parce que se justifier aurait vraiment manqué de grâce.

A l’inverse de lecteurs qui n’étaient plus passés sans l’informer de leur départ – pour dire quoi après tout ? Qu’ils étaient déçus ? Blasés ? Probablement si pressés ? Dieu merci, ils avaient su se taire ! – il lui semblait à ce moment-là qu’un dernier salut respectueux devait l’emporter sur sa manie de fuir en se sentant oppressée par les explications et les adieux. De toutes les façons, les absents, les déserteurs avaient toujours tort alors autant s’exécuter selon ses convictions personnelles.

Elle n’avait pas envie que les autres se croient obligés de lancer des “Bonne continuation ! “ ou “Bon vent !” comme on dirait poliment “Va te faire foutre !” ; c’était la naissance de son fils, le décès de son beau-père, des morceaux sucrés de l’enfance des siens qui étaient consignés là fidèlement avec toute la passion d’écrire, de partager, de donner. Cette décision volontaire laissait également place à la tristesse d’une page tournée, écrasant du poids de son émotion les souvenirs joyeux ou sombres bien que cette femme ne fût pas une gonzesse, bordel.

Qui ne disait mot ne consentait pas forcément (La Mère Joie en Bd)

14 décembre 2011

Une baleine verte qui se penche sur une anecdote du QG, ça donne un sens du détail hilarant. A consommer sans modération sur son blog !

 

D’après l’article : “Qui ne disait mot ne consentait pas forcément”

On ne vit que deux fois – 3

9 décembre 2011

Suite de :

From Russia with love (*) 

Goldfinger

GoldenEye

Tuer n’est pas jouer

On ne vit que deux fois – 1

On ne vit que deux fois – 2

N’ayant reçu qu’une bande son à moitié désagrégée concernant la nouvelle vie de l’ex petite fermière Natalia, nous ne sommes pas en mesure de restituer la fin de toute cette histoire.

Nous avons pu toutefois récupérer les dernières photos intactes de celle qui semble à présent la femme la plus célèbre de Saint-Pétersbourg dans la doudoune de portage lui ayant valu sa renommée. Les rumeurs disent qu’elle aurait démantelé à elle seule tout un réseau de trafiquants  de soutiens-gorges d’allaitement…

Natalia Boumischanovla a enfin un nom qui se répand de la plaine à la steppe.

 

 


***

En partenariat avec mamaNANA

Mes très chauds remerciements à Monsieur Petticoat pour tout le boulot qu’il/elle a abattu généreusement pour moi durant toute cette série.

Nous avons adopté un chien

6 décembre 2011

Article sponsorisé

Au QG, nous avons une nouvelle Mascotte. C’est un petit clébard de presque quarante centimètres. Une vraie peluche !

Quand je l’ai vu au chenil, j’aurais pas parié un kopeck dessus ; d’ailleurs c’est bien simple, j’en voulais pas.

Oui bon, il devait bien pouvoir amuser les mioches avec sa petite bouille mais mon Dieu qu’il me semblait moche !

Quand je l’ai sorti de son petit carton, je me suis dit qu’il y avait un point positif au moins : il était propre et il avait une touche arrêt.

Alors je lui ai quand même caressé le dessus de la tête, il est resté docile, avec son petit air de ne pas y toucher. J’étais sur le point de me laisser apprivoiser. Le Petit Poilu aussi.

Puis j’ai appuyé sur sa patte droite et il m’a dit “Chantons ! Waf waf waf wa waf !” en soulevant ses oreilles. J’ai ensuite appuyé sur sa patte gauche et il m’a dit “Je t’aime beaucoup” en m’adressant un bisous.

C’était irrésistible.

Et j’ai appuyé appuyé et appuyé pour avoir des chansonnettes, le voir se dandiner, taper dans ses pattes, remuer ses oreilles. Le Petit Poilu en était pantois. Moi je pouvais plus m’arrêter d’écouter les phrases entraînantes, de répéter avec lui et de bouger mon bassin… Si.

A ce moment-là, j’ai su qu’on le garderait…

J’ai révisé pour présenter la chose à mon Légionnaire :

“Légio… Voilà… Comment te dire… Ben on a un chien maintenant épicétou.”

ou

” Mon amour, tu sais ce qui me ferait plaisir ??? Un petit chiot… Je serai très gentille si on a un petit chiot. Du reste, je vais être gentille tout de suite, là !”

ou encore

“Légio, j’te jure, je sais pas ce qu’il fout là, ce clebs ! Mais faut peut-être mieux qu’il reste avec nous, non ? Il sera heureux ici, y a des enfants.”

Et il est heureux effectivement. Mais moins que les trois mioches pour qui il est devenu le compagnon idéal avec ses plus de vingt-cinq comptines et paroles rigolotes ou éducatives.

Mademoiselle Commandante et le Grognard aiment lui mettre un bavoir, un cube entre ses coussinets pour que celui-ci tombe aux mouvements d’ouverture de ses pattes avant lorsqu’il applaudit. Le Petit Poilu raffole lui de lui pincer sa truffe rose framboise écrasée.

Danse avec Puppy est vraiment un super jouet pour les 9 – 36 ans mois. Succès garanti !

En partenariat avec Fisher Price et www.magic-maman.com

Conjonctibite

5 décembre 2011

Je crois que j’ai fait peur au gars qui m’a reçue ce matin pour me prendre en stage en janvier… Il a dit oui quand même dans un grand élan de générosité. (le couteau sous la gorge)

J’ai la myxomatose.

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Le sling, c’est bien ! Le string aussi.

2 décembre 2011

Sling Bulline Néobulle offert par Maybibou, la boutique spécialisée dans la vente de couches lavables

Il y a trois choses évidentes qui rapprochent fortement le sling du string : d’une part je porte les deux. D’autre part, si tu places mal le tissu de ton sling, ça te serre l’épaule et si tu choisis ton string trop petit, ça te serre le cul. Pour finir, le sling, c’est un peu le string du Sumo. En plus coloré.

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Vaut mieux entendre ça…

2 décembre 2011

Dimanche 13 novembre 2011, elle étendue sur le lit, lui étendant le linge.

“Qu’est-ce qu’on fait cet après-m’, mon amour ?

- …

- Qu’est-ce qu’on fait cet après-m’, mon amour ?

- …

- Hein, on fait quoi cet après-m’, mon amour ?

- …

- Hein, qu’est-ce qu’on fait cet après-m’, mon amour ?

-Finalement, c’est pas myope que j’aurais dû être. C’est sourd…

Petits plaisirs hivernaux

1 décembre 2011
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J’aime

  • les marrons chauds qui brûlent les doigts et les marrons glacés qui sucrent le palais,
  • le bain revitalisant Weleda après une journée au grand air,
  • la campagne sous le givre,
  • Le rouge-gorge pépillant dans mon jardin, Lire la suite…

En maths, on révise l’orthographe ! (ou pas)

30 novembre 2011

Mademoiselle Commandante : “Eh, tu sais qu’un [EUF] au pluriel, c’est des [ZEU]…

La Mère Joie : Ben ouais…

Mademoiselle Commandante : Ben sur le truc de maths, ils avaient écrit “oeuf” avec un “S” à la fin !!!

Quelqu’un aurait une corde ?

Ménagerie insolite au QG (La Mère Joie en BD)

30 novembre 2011

Vas-tu la reconnaître ? Mais oui, forcément ! Ca ne peut être qu’elle !!!

Mon amie Eudoxie caractérisée par la grâce, l’élégance et la délicatesse.

D’après l’article : Ménagerie insolite au QG

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