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Savoir utiliser les répliques cultes de cinéma

9 mai 2011
par La Mère Joie

Deviens une femme, une maman qui en a dans le slip filet car vivre sa vie comme dans un film, c’est tellement plus fun !

Les tout-terrain

« Me vl’à, eh pourri ! » (Razzia sur la Chnouf)

=> Ma préférée ! A sortir n’importe quand.

« Tu viens oui ou non ?
- Me v’là, eh pourri ! »

« Kikoo ! T ou kesketufé je tatendé a la garmonparnas ?!!!
- Mevla é pouri ! »

« Va falloir faire un constat, là, Madame…
- Me v’là, eh pourri ! »

Vois comme c’est facile.

« Oui, c’est bien moi, Fantômas. Je serai bientôt le Maître du monde. » (Fantômas 1, 2 et 3)

=> A utiliser à chaque nouvelle rencontre.

« LMJ ? Oh, enchanté de faire votre connaissance !
- Oui, c’est bien moi, Fantômas. Je serai bientôt le Maître du monde. »

Et là, le gars (ou la Madame), il sait de suite à qui il a affaire. Ca te donne une assise en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Peut-être même jusqu’à la bonne chaise en molleton dans une chambre capitonnée !

« On a bien ri ; on a bien ri » (Le boulet)

=> A chaque blague foireuse, rétorque d’un ton sec et hautain cette phrase tue la mouche. Possibilité de l’utiliser au travail quand ton boss t’annonce un gel des salaires.


Au travail

« Moi c’que j’mangerais bien maintenant, c’est des rognons d’homme » (La traversée de Paris)

=> Ton patron t’invite à déjeuner lors de votre entretien annuel.
Il te propose de prendre un plat. Mais tu es au régime (folle !). Enfin, pas de tout… Ya qu’à lui faire comprendre de manière subtile.

« Ingrid, vous avez choisi ?
- Moi c’que j’mangerais bien maintenant, c’est des rognons d’homme ».

Effet indésirable : risque d’augmentation sur le champ.

« Ben c’est raté. Comme toi. » (L’aile ou la cuisse)

=> Ton boss furieux s’approche de toi et te jette à la figure son haleine de chacal ainsi que le dossier que tu lui avais remis la veille.

 » Qu’est-ce que vous avez foutu ? C’est complètement raté votre truc !!! »

La petite maxime de Louis de Funès et te v’là débarrassé d’un insatisfait (et de ton boulot à 2 balles) !

« Debout les campeurs et hauts les coeurs. N’oubliez pas vos bottes parce que ça caille aujourd’hui !
Ca caille toujours par ici… » (Un jour sans fin)

=> Paris, Notre-Dame, le red Moulin, Amélie Poulain. C’est le moment de faire un peu de pub dans votre Agence de Comm’ pour les bottes vertes en caoutchouc. Réunion au sommet, brainstorming un peu paresseux sur les nouvelles tendances modeuses. Faut inventer le slogan qui ravira les Parisiens et fera rêver la Province. Ben c’est tout trouvé ! On prône le retour du Front pour le Ruralisme avec cette petite citation bien pensée. D’ici à 3 mois, ils porteront  tous des Aigle en disant « Ch’est chénial, che look baba Fercors »…

Vie sentimentale

« T’as les boules mais pas la moule » (Dodgeball)

=> Ton meilleur ami vient de se faire plaquer. Il est triste étoussa. Faut vite le rassurer sur sa virilité et lui montrer également que tu entends sa peine.

« Marie, c’était la femme de ma vie. Bouh ouh ouh ouh ouh… Elle était si belle et si gentille.
- T’as les boules mais pas la moule, Pascal… »

« Est-ce que j’ai une gueule à faire l’amour avec des souvenirs » (Le jour se lève)

=> Pascal, ton ami éploré par la fuite de Marie (qu’était pas si con que ça finalement), s’est vite consolé dans tes bras. Mais voici qu’il veut prendre le large à son tour. Montre-lui en quelques mots que tu es une femme de corps et d’esprit puis barre-toi avec son meilleur pote ou son frère. C’est pas être sal*pe, c’est lui apprendre la vie, à Pascal.

« Ben si tu continues à rêver debout, tu vas t’casser la gueule mon pote. » (Quai des brumes)

=> Pascal avec lequel tu t’es rabibochée après l’avoir largué pour son meilleur copain ou son frère  – c’est Dallas chez toi – te demande ta main (ce qu’il ne sait pas c’est que tu lui as laissé une chance simplement parce qu’il sait bien faire le ménage).
Bon là, faut quand même clarifier un peu votre relation :

« Ben si tu continues à rêver debout, tu vas t’casser la gueule mon pote.
Au fait, t’as pas remarqué qu’il y a du linge à repasser dans la corbeille ? »


« Tu me donnes envie d’aimer » (Hiroshima mon amour)

=> Tu remarques un mâle en discothèque. Il boit un pastis au bar, sent le Mennen sous les aisselles ; il porte une chaîne en or qui brille. Te voilà sous le charme. Faut y aller cash, fillette ! Pas des « Ta moumoute me plaît bien, tu sais », « C’est à vous cette 205 custumisée ? ». Non !!! Tu lui cites la réplique d’Hiroshima mon amour et juste après tu lui annonces que tu veux un enfant de lui. Succès garanti. Ou pas.

« Après l’alcool, le meilleur ami de l’homme, c’est l’essence. » (Le fanfaron)

=> Dans ce journal, j’ai du respect pour le tuning. Ca fait des voitures …euh… comment dire… originales… et puis ça occupe nos jeunes le dimanche.
Si tu souhaites toi aussi intégrer la sphère des « Tuning boys », va falloir te la jouer cool et passer quelques examens d’entrée (que je ne développerai pas ici). Et tu devras faire de notre citation ta maxime favorite.
N’oublie pas : « Après l’alcool, le meilleur ami de l’homme, c’est l’essence ! ».

Invitations

« Il y a plusieurs manières de commencer l’année. On peut aussi ne pas la commencer du tout. » (Le deuxième souffle – version originale)

=> Tu es au réveillon du Nouvel an. Ton voisin de droite (celui à ta droite, hein, pas à ta gauche. Mets des pastilles rouge et verte sous tes coudes s’il y a risque de confusion) te narre tous ses malheurs depuis les chips : ses hémos et son urticaire géant.
Hop, la petite réplique d’Orloff et le tour est joué !
Bien sûr, ça jette un peu un froid. Mais n’était-ce pas le but dans le fond ?


« Qui n’a pas vu 11 cadavres, 11 d’un coup, n’a pas idée du nombre de cadavres que cela fait. » (Le roman d’un tricheur)

=> Un enterrement. Une famille sans dessus-dessous. Aucun mot consolateur ne vient à ta bouche. Ne va pas te compromettre dans des condoléances hasardeuses, malheureuse !
Enonce avec coeur et la mine défaite cette réplique de Guitry. Tes amis apprendront à relativiser.

« Alors là, Rabbi Jacob, y dit voui. » (Rabbi Jacob)

=> Tu es conviée à un mariage. Dans l’église, la tension est palpable. Le prêtre en rajoute une couche. On n’en voit plus le bout…
C’est qu’on a faim, ohé ! Il est 13h45 et tu n’as rien avalé depuis hier soir pour dévaliser le buffet. Certains te nommeraient pique-assiettes. Je pense que c’est tout à fait légitime : les mariages, c’est fait pour ça, pour se bâfrer à l’oeil !
Prends donc les choses en mains au lieu de les subir passivement.
Poste-toi devant l’autel et déclame solennellement : « Alors là, Rabbi Jacob, y dit voui. ». Puis annonce trente secondes plus tard « Tous à la teuf !!! ». L’assemblée entière te témoignera sa reconnaissance.

Effet Brice de Nice

« L’insolence est un luxe qui peut coûter cher, Monsieur de Capestan, ou peut-être devrais-je dire Monsieur le Capitan, de la Comedia del arte » (Le Capitan)

=> Celle-là, j’en conviens, est un peu plus dure à placer. Faut connaître un type qui est insolent (ça, c’est pas trop trop compliqué) et qui s’appelle de Capestan (ça, c’est moins évident. Prendre l’annuaire pour t’aider). Puis adopter un accent italien.
Mais avoue que ça a de la gueule !

« J’serai jamais à ta place pauvr’ pomme. » (Touchez pas au grisbi)

=> Chaque fois qu’une personne de ton entourage dépressive, indécise, bref casse-couilles se tourne vers toi pour ne pas avoir à prendre elle-même de décision quand elle est dans la mouise.

« Qu’est-ce que tu ferais à ma place, Germaine, bouh ouh ouh ?
- J’serai jamais à ta place, pauvr’pomme. »

Tu ne mens pas, c’est vrai. Et encore heureux pour toi…

Autres

 » J’aime les pieds et je ne sais pas pourquoi. » (Les aventures de Mr Deeds)

=> Chez le psy4. Allongée, rien à dire.
Ton dernier rêve ? Ta grand-mère qui courait après des saucissons géants en combinaison de Barbarella.
Décence ? Pudeur ? Frayeur d’être menée à l’asile ? Tu n’oses pas raconter de pareils fantasmes.
Brouille les pistes avec un « J’aime les pieds et je ne sais pas pourquoi ». Il est possible que ton interlocuteur soulagé te réponde : « Ah, vous aussi… ».

« J’ai très faim, je vais faire du café. » (1984)

=> C’est logique. Quand on a faim, on boit du café. C’est bien nourrissant, bien consistant ; ça tient au corps. Donc si tu vois un mendiant affamé, si tu vas en Etiopie, songe à prendre ton thermos de Nespresso avec la photo de George dessus. Point.

33 commentaires laisser un →
  1. 9 mai 2011 10:35

    Eh ben voilà… ça donne envie de tout voir, ou revoir ! J’en garde quelques une, ce sera mon challenge de la semaine :D

  2. 9 mai 2011 10:47

    Ma réplique favorite vient d’un film americain, jurassic parc
    c’est pas tres intellectuel mais bon ;-)

    : J’ai depensé sans compter!

  3. 9 mai 2011 11:00

    rabbie jacob, tu peux être sur que le jour ou il passe TOUS les ans sur TF1 j’suis devant la télé ;-) plus ridicule tu meurs, mais tant pis, c’est culte chez moi!!

  4. 9 mai 2011 11:40

    J’adore cet article!!
    Rabbi Jacob???  » Le chinchila, la pantire?? », cultissime, je maîtrise la choré à la perfection!!
    Sinon pour les ados qui te posent pour la milliardième fois la même question débile: »Vas nettoyer cette mauvaise peau » « C’est arrivé près de chez vous » spéciale kassedédi à Mentalo!!:D

  5. 9 mai 2011 11:42

    Haute voltige, tu vas rire quand je te dirai que j’en connaissais aucune.
    Sinon, ici, c’est « Les flics, c’est bien connu, dès que ça naît, ça sue du cul »
    Ahah.
    De quel film ça provient-il?

  6. 9 mai 2011 11:48

    J’ai rien à dire. juste, la post-partum te va bien, t’es complètement dingue, ces jours-ci! Les tisanes au fenouil te font un effet boeuf!

  7. 9 mai 2011 11:56

    Je dis « vouiiiii » à ton billet !!!
    Même si « ça n’a rien à voir avec le ski ».
    [Réplique culte (pour moi) des Bronzés font du ski.
    rappel :
    "- Quel est le plus gros défaut de Bernard ?
    - Il est égoïste !
    - Ca n'a rien à voir avec le ski."

    A placer dès que quelqu'un te parle à côté du sujet (et c'est tellement fréquent !). Le degré risque, c'est que l'individu à qui tu le dis ne comprenne pas et fronce brièvement un sourcil (toujours très amusant).
    Mais moi je m'en fous, je l'ai placé. Et ça me fait rire.]
    Voilà !
    See you la Mère Joie, tu m’as bien fait rire !

  8. 9 mai 2011 11:57

    Pinaize le boulot de fou pour compacter tout ça !!!
    Je dits respect !
    Celle que j’adore dans Rabbi Jacob , c’est
    « Mais… mais… Salomon, vous êtes juif !? Et… vos parents aussi étaient juifs ??? » CULTISSIME !!! Mais difficile à placer, j’en conviens !

  9. leeloodel lien permanent
    9 mai 2011 12:04

    trop bon!!

  10. 9 mai 2011 12:15

    L’intégrale du cultissime « C’est arrivé près de chez vous » est suffisant pour toutes les situations. Tu rajoutes un peu de Disney (il y a des pépites de répliques, une fois sorties de leur contexte). Et tu mâtines le tout de Bronzés, t’es sûre de passer pour la cinglée de service et qu’on te foute grave la paix, du coup.

  11. sandrine lien permanent
    9 mai 2011 12:38

    « c’est curieux chez les marins, ce besoin de faire des phrases » évidemment, le mieux est d’habiter sur le littoral…

  12. Fredauboulot lien permanent
    9 mai 2011 12:52

    Je dois avouer que je n’en connaissais pas beaucoup.
    Celle que j’adore placer tellement c’est facile, c’est « non, pas là non » à un « tu m’aides pas là? » ou autre chose.
    Y en a d’autres, mais là ça me vient pas.
    Ah si, quand même « il connait pas Raoul »! J’adore.
    Merci pour cette plongée dans le 7e art.

    • sandrine lien permanent
      9 mai 2011 13:27

      mêmes références ici… Moi, quand on m’en fait trop j’correctionne plus : j’dynamite, j’disperse, j’ventile.

  13. 9 mai 2011 13:09

    « yyyy there you go », à prononcer avec l’accent grec dans my big fat greek wedding.

    à utiliser pour clôturer toute forme d’explications.

    rare sont les initiés à comprendre ma référence malheureusement ^^

  14. 9 mai 2011 13:16

    Pour ma part, j’utilise quotidiennement, ou quasi :

    Je crois qu’on en tient un (de champion du monde) dîner de cons

    Je vais l’éparpiller façon puzzle (Audiard, et tous ses films)

    J’ai du mal à parler parce que j’ai les dents qui poussent. (marche à l’ombre)

    J’ai les dents du fond qui baignent (monty python)

  15. 9 mai 2011 13:20

    je suis fan des répliques :-)
    mais bizarrement, celle ques je sors le plus souvent, ce sont celles des tontons flingueurs :
    « on dirait de la pomme…. y’en a…. on dirait de la poire… y’en a aussi »
    « j’ai connu une polonaise qui en buvait au petit déjeuner »
    « les jeunes ont piraté le tout venant, on se risque sur le bizarre ? »

  16. 9 mai 2011 13:39

    « les dents du fond qui baignent », comme Dom, on utilise beaucoup ici (en sortant de chez ma mère pour etre precise)…
    sinon, on fait beaucoup dans le « toi tu creuses » et « c’est fin ca s’mange sans fin » et parfois un peu de ‘tu me fends le coeur »..
    j’adore ce sujet, en fait :D (mais je connais pas beaucoup de répliques que tu cites :s)

  17. 9 mai 2011 13:53

    Ah, trop marrant ! Y’en a que j’avais oublié… Chez nous, un petit jeu pour le 1er anniv du blog !

  18. Aurélie lien permanent
    9 mai 2011 13:54

     » Excusez moi Thérèse, la douleur m’a fait dire des choses affreusement grossières que je ne pensais pas cela va sans dire. Non c’était dit sans méchanceté je ne connais même pas votre mère.  »
    Culte.

  19. 9 mai 2011 14:38

    La honte, je ne connais que Rabbi Jacob dans le tas… En revanche, pour moi ce serait les répliques des Bronzés font du ski.
    Le cultissime chez nous, c’est ça ;)

  20. 9 mai 2011 14:49

    Bravo bravo! Très très bon listing!
    Il fut un temps où j’avais eu envie de collection les plus beaux « ta gueule! » du cinéma. Mais ça m’a paru trop laborieux, alors j’ai avorté (l’idée hein… Pas en vrai de vrai…)

    Mon pianiste aime dire que « la neige elle est trop molle pour [lui] » = peut-être est-ce un message codé…

    Moi je kiffe de dire à ma fille, à la fin du repas: « débarrasse! Poil de cul!!! » (Tanguy)…

    Ce qui est certain, c’est que les films de Louis de Funès et ceux du Splendide, sont vraiment des mines d’or…
    « Salomon, vous êtes juif??????? »

    Bon, allez, j’vais bosser!
    Bises Chouchounou!

  21. 9 mai 2011 16:23

    Quelle culture cinématographique…

  22. 9 mai 2011 18:40

    les répliques d’Audiard sont pour moi les meilleures!
    utilisées quotidiennement par mon GM!!

  23. 9 mai 2011 22:18

    Cultissime, les Louis de funès et la troupe du splendid. Plus récent, j’aime bien aussi  » j’ai les boules, j’ai les glandes, j’ai les crottes de nez qui pendent.. » les loulous sont fans, bien sûr ( dès que ça cause de crotte de nez ;o)

  24. 9 mai 2011 23:08

    :-) que du récent ;-)
    Ma fille adore Fantomas parce qu’il est bleu!
    Moi c’est plutôt des paroles de chansons que j’utilise beaucoup…

  25. 9 mai 2011 23:27

    Sinon, « Tu veux voir mon derrière? » (RRRrrrr ) fonctionne très bien pour mettre fin à la logorrhée d’un chieur.

Rétroliens

  1. Nostalgie faisant foi «

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